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EDITORIAL |
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Year : 2021 | Volume
: 26
| Issue : 4 | Page : 148 |
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Sous le capot
Peter Hutten-Czapski
Scientific Editor CJRM, Haileybury, ON, Canada
Date of Web Publication | 6-Oct-2021 |
Correspondence Address: MD Peter Hutten-Czapski Scientific Editor CJRM, Haileybury, ON Canada
 Source of Support: None, Conflict of Interest: None
DOI: 10.4103/1203-7796.327579
How to cite this article: Hutten-Czapski P. Sous le capot. Can J Rural Med 2021;26:148 |
Le domaine de la publication médicale est parfois bien opaque. Pour de nombreux lecteurs, ce n'est pas un problème; il suffit de faire confiance au processus qui produit l'article qu'ils lisent. Mais est-ce sage?
Suivre l'argent est très instructif. Il existe des revues scientifiques qui publient tout ce qui leur tombe sous la main si l'auteur les paie suffisamment. En conséquence directe, ces revues scientifiques prédateurs sont de très faible qualité. Le nom d'autres est assez connu pour attirer publicité et abonnements institutionnels et cacher la “ propriété intellectuelle “ de la vue des lecteurs à l'aide de verrous d'accès payants. Leur qualité est peut-être grande, mais il est improbable qu'elles publient beaucoup d'articles pertinents aux régions rurales. Le CJRM dépend de bénévoles et a pris la décision de ne pas faire payer les auteurs ni les lecteurs (nous sommes titulaires d'une licence libre de creative commons), mais nous sommes financés par les cotisations des membres de la SMRC.
Les auteurs téléversent leur travail dans notre système de gestion des manuscrits dont le lien apparaît sur cjrm.ca. Certains articles sont éliminés dès le départ, car le sujet n'est pas pertinent à notre lectorat composé de généralistes canadiens des régions rurales.
Suzanne Kingsmill (notre rédactrice en chef) répartit les articles à nos rédacteurs adjoints et autres réviseurs aux fins d'analyse. Ils prennent le soin d'assurer l'anonymat des auteurs et l'impartialité du processus éditorial. Nos réviseurs examinent chaque article, en déterminent les points forts et les points faibles, et envoient leurs recommandations à moi, l'éditeur scientifique, ou à l'éditeur scientifique adjoint (Gordon Brock) pour prendre une décision.
La plupart du temps, les réviseurs et l'éditeur scientifique découvrent des problèmes dans l'article. Souvent l'emplacement rural doit être mieux identifié (le contexte rural étant primordial) et souvent, il vaut mieux nommer la communauté (ou les communautés). Une autre faute courante est l'absence de perspective rurale. Après tout, le seul fait qu'un cas SE soit produit dans un contexte rural ne signifie pas que le cas soit rural à moins qu'il y ait une description de la façon dont les circonstances rurales ont altéré la prise en charge.
Après une revue scientifique (et révision), notre rédactrice en chef révise la version anglaise pour s'assurer que le message écrit soit clair et respecte la présentation scientifique d'un rapport de recherche en bonne et due forme.
Après traduction en français (le cas échéant), l'article est copié-collé et mis en page et notre imprimeur relit l'épreuve. Une maquette pdf de l'article (qui ne manque que le DOI et la pagination) est envoyée à l'auteur pour un dernier coup d'œil. Après avoir répondu à toutes les questions et avoir approuvé l'épreuve, l'article est publié. Dans le cas du CJRM, cela inclut une version en ligne et des versions papier qui sont postées aux abonnés qui paient un supplément.
Si vous avez lu jusqu'ici et souhaitez soumettre des articles, ou poser votre candidature pour être rédacteur adjoint, veuillez communiquer avec moi.
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