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EDITORIAL/ÉDITORIAL |
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Year : 2022 | Volume
: 27
| Issue : 2 | Page : 48 |
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Théorie de la vague en médecine rurale
Peter Hutten-Czapski
Rédacteur Scientifique, JCRM, Haileybury, ON, Canada
Date of Web Publication | 26-Mar-2022 |
Correspondence Address: MD Peter Hutten-Czapski Rédacteur Scientifique, JCRM, Haileybury, ON Canada
 Source of Support: None, Conflict of Interest: None
DOI: 10.4103/1203-7796.341027
How to cite this article: Hutten-Czapski P. Théorie de la vague en médecine rurale. Can J Rural Med 2022;27:48 |
'Lart de la médecine générale rurale continue, mais il n'est pas continuel. Les perturbations vont et viennent. L'énergie se propage dans le milieu de la médecine rurale selon plusieurs sources et plusieurs fréquences. Parfois, l'interférence est déphasée et la perturbation est réduite, et parfois, l'interférence est rehaussée à une amplitude qui frôle le point de rupture.
Les médecins ruraux sont très proches de la chaîne et trame du milieu. Sur le plan personnel, je dirais que tous les médecins ruraux le sentent, surtout en cette période d'incertitude. Parfois c'est trop, et il faut calmer les eaux. La plupart d'entre nous parviennent à composer avec la situation, mais nous en connaissons beaucoup qui doivent retourner en ville avant de briser, et d'autres qui sont incapables de s'échapper et sont brisés par la force du tsunami. Ne les oublions pas.
Sur le plan organisationnel, la Société de la médecine rurale du Canada sait depuis longtemps que la capacité de faire un bon travail fluctue. Même et surtout en matière de leadership rural, il y a des moments où c'est possible, et d'autres où ce ne l'est pas. C'est là l'un des bienfaits d'un collectif de généralistes. Le travail de l'un peut continuer avec un peu d'aide d'un ami.
Je dirais que la médecine rurale en soi est assujettie à ces forces de la nature. Il y a des moments où les collaborateurs aux mesures de collaboration sont tout simplement absents, et il y en a d'autres où ils sont présents. Cela s'applique au financement de la recherche, à l'aide gouvernementale, à l'orientation de l'association médicale, et j'en passe. Peu importe s'il s'agit d'une publication scientifique, d'incitatifs ruraux ou d'une collaboration avec d'autres organisations.
Avec les années, je me souviens d'avoir été un jeune homme en colère. J'ai essuyé des refus plus d'une fois. Avec le recul, je peux dire que ce n'est pas tant qu'une chose soit impossible. Mais c'est plutôt que je, nous, eux, ne pouvons agir immédiatement. Ce n'est pas un refus ou plutôt je ne le vois pas comme tel, mais plutôt comme un “oui, peut-être plus tard”. En médecine rurale, la persistance et l'ouverture envers autrui ont ouvert une porte qui semblait être fermée auparavant.
Merci à tous ceux qui font un bon travail.
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